Paradoxes enfantins


D’Antananarive à Tuléar, et de Fianarantsoa à Antsirabe, «Paradoxes enfantins» est un travail de 8 mois de rencontres à Madagascar.

Il n’y a là qu’un échantillon de toutes ces rencontres que j’ai faites au cours de mes escapades sur la Grande île, et qui m’auront chacune à leur manière fait découvrir cette facette de l’enfance difficile à accepter.
Les conditions de vie de ces enfants sont parfois terribles, et si les visages que l’on voit sur ces photos sont des visages marqués, ils ont souvent dévoilé un sourire, timide ou complice au moment des adieux. J’ai été attiré par ce contraste, où les symboles de l’enfance se trouvaient en contradiction avec l’environnement.

En coupant les yeux de ces enfants, j’ai supprimé la «vedette» de la Photographie :
Le regard. Penser le regard… comme si nous voulions y faire face. Faire lien entre l’enfant et le lecteur.
Comme imaginer une vie ou une rencontre, capable d’abolir la frontière de l’indifférence.
Et c’est peut-être ça «ressentir» ? Supprimer ce qu’on croyait indispensable… et voir autrement.

(Antananarivo, Madagascar 2013)

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Paradoxes 1/16. Cet enfant admirait les voltiges des danseurs hip-hop de la capitale.

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Un dimanche après-midi – Analakely, Tana

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Le fils du charbonnier- Antaninandro, Tana

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